Et si la crise sanitaire permettait un changement de notre société ? En 2050 par exemple, à quoi ressembleraient les stades de football et leurs villes dans ce monde d’après ?
Antoine Haincourt (Enseignant à l’EM Lyon Business School) et Jean-Michel Roux (Maître de Conférences et Directeur adjoint du Pôle Sciences Sociales de l’Institut d’Urbanisme & Géographie Alpine) s’interrogent sur les liens entre la ville et le sport. Ils ont utilisé les outils prospectifs et projectuels que sont la dystopie et l’utopie pour imaginer les stades de football et leurs villes en 2050.
Cette utopie formule une réponse à travers une organisation (architecturale, spatiales, politiques, etc.) et des récits nouveaux. Imaginer que la crise sanitaire puisse être une apocalypse, catastrophe et révélation, qui entraînera un changement de notre société, de laquelle naîtra soit une réforme vers un monde meilleur soit une aggravation de ses dysfonctionnements, relève de la tradition utopique.
Leur utopie s’appuie sur l’idée d’un sport professionnel colosse aux pieds d’argile, mis à bas par les mouvements citoyens consécutifs à la crise du coronavirus réclamant un réel changement de paradigme. C’est suite à ces contestations, qu’il fallut réinventer les équipements sportifs. En 2050, les grands stades et les clubs existeraient toujours, mais la loi leur imposerait d’être utiles pour leur communauté.
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