Dans le cadre du 44ème Congrès de l’AIMF, la région d’Obock (Djibouti) et la commune de Dschang (Cameroun) ont signé une convention cadre. Une coopération décentralisée entre les deux collectivités qui permettra de renforcer les échanges et de développer des solutions innovantes pour leurs territoires respectifs.
Un partenariat gagnant-gagnant
La signature de la convention par le Maire de Dschang, M. Jacquis Kemleu Tchabgou, et le Président du Conseil régional, M. Mohamed Houmed Ismaël, accompagné de la première Secrétaire du Conseil Régional d’Obock, Mme Fatoum Houmed Yacin, a eu lieu jeudi 23 mai au Palais Beaulieu (Lausanne).
Cette convention a pour objet de définir les modalités de partenariat entre les deux collectivités afin de mettre en place une coopération durable à travers un large éventail d’actions. Dans son intervention, le numéro un de l’exécutif régional d’Obock s’est déclaré réjoui de l’aboutissement de cette convention en étude depuis bientôt deux ans. Il a tenu à remercier l’AIMF qui, a-t-il souligné, “est une plateforme de rencontres de quelques 500 mairies et régions francophones qui nous a permis de nouer un partenariat avec cette grande commune de Dschang”.
Quelles sont les modalités et les domaines de coopération de cette convention ?
Les deux collectivités signataires s’engagent à :
- Impliquer leurs populations respectives pour l’intérêt commun des deux collectivités ;
- Promouvoir la démocratie dans la concertation, le cofinancement, le suivi et l’évaluation des actions inscrites dans les documents de planification de chaque commune ;
- Développer des échanges d’expériences, de connaissances et de savoir-faire ;
- Valoriser les compétences et les spécificités de chaque commune.
3 objectifs clairs ont été défini dans le cadre de cette coopération décentralisée :
- Développer un partenariat multifactoriel entre le deux collectivités locales, axé sur la promotion de la démocratie à la base et du développement local ;
- Élaborer et mettre en œuvre un programme axé sur l’appui et l’accompagnement institutionnel pour la mise au point de politiques innovantes en matière de financement du développement socio-économique des territoires ;
- Organiser des échanges culturels entre les deux collectivités locales.
Quelles thématiques prioritaires ?
Les deux parties encouragent les échanges humains et s’engagent à entreprendre une coopération dans les domaines économique, environnemental, culturel, éducatif, social… pour promouvoir la prospérité et le développement de leurs communes. Les thématiques prioritaires de cette coopération :
- Le renforcement des capacités managériales à travers l’organisation de stages de formation et de perfectionnement, selon les besoins et possibilités offertes dans les domaines de la décentralisation et du développement local, de la fiscalité locale et des programmes et projets de développement, ainsi que la promotion de l’échange entre experts dans les domaines cités précédemment ;
- La gestion des déchets et leur transformation ;
- L’ amélioration de la gestion des services publics locaux ;
- Le développement local dans son approche institutionnelles, économique et sociale ;
- La sensibilisation et éducation pour le développement ;
- De façon générale, toutes les interventions qui ont une incidence directe sur les collectivités territoriales et le processus de décentralisation.
Les faîtières aussi…
Cette cérémonie fut également l’occasion pour l’ANCLD (Association Nationale des Collectivités Locales de Djibouti) et son homologue camerounais CVUC (Communes et villes unies du Cameroun) d’échanger sur l’avenir des partenariats, en élargissant les contacts avec l’ensemble des communes de Djibouti et celles du Cameroun.