Comment réduire la congestion des axes routiers dans une ville ? Et si l’intelligence artificielle était la solution ? C’est en tout cas une idée que la Ville de Québec souhaite tester. En partenariat avec Google, la municipalité souhaiterait faire appel à l’IA pour améliorer la circulation routière dans la ville. Un projet pilote qui pourrait répondre autant à des enjeux pratiques qu’ écologiques.
Un partenariat gagnant-gagnant
Le vice-président du comité exécutif responsable de la Mobilité et de la sécurité routière, M. Pierre-Luc Lachance, a indiqué qu’il s’agissait d’un projet pilote unique au Canada : « Avec l’intelligence artificielle, on vient apporter un nouveau potentiel d’amélioration. C’est moins de temps d’attente, moins de moments de congestion, plus de fluidité, plus de sécurité. »
Un échange gagnant-gagnant selon lui avec le géant du numérique Google, dont il rappelle que celui-ci a « besoin de données » dans l’optique de perfectionner ses données en matière de circulation routière.
Ces données seraient recueillies grâce aux caméras de surveillance et aux 6 000 boucles de détection placées dans la chaussée de Québec, puis analysées par Google pour donner des recommandations à la ville afin de mieux gérer le trafic routier et les flux de circulation.
Quelle protection des données ?
Ce projet serait sans frais pour la ville car elle serait un échange de services explique M. Pierre-Luc Lachance : « C’est une entente d’un an qui n’a pas de coût pour la Ville dans laquelle Google va avoir accès aux données. Elle ne devient pas propriétaire des données, elle analyse nos flux de données. »
Concernant les questions de protection de données et de sécurité qui se posent, le responsable de la Mobilité de la ville répond : « Il n’y a aucune donnée nominative. C’est de la lecture de flux de données. […] On est dans une règle éthique très importante. Il n’y a rien de critique en termes de données qui est partagé à Google. »