A Banfora, le programme de construction de 4 nouveaux établissements scolaires financé par l’AIMF est à mi-parcours. Il permettra d’améliorer la scolarisation de 2000 élèves de la commune. Les bâtiments ont été éco-conçus et contribuent à l’atténuation et à l’adaptation du changement climatique dans la construction publique au Burkina Faso.
Une conception qui s’appuie sur le cahier des charges pour l’optimisation énergétique et environnementale développé par l’AIMF
Pour améliorer la qualité de vie des populations et contribuer à limiter le réchauffement climatique et ses conséquences, l’AIMF a commandité en 2018 un cahier des charges pour l’optimisation énergétique et environnementale des bâtiments publics dans le contexte Africain, testé de façon opérationnelle lors de la construction du siège de l’Association Nationale des Communes du Bénin (inauguré en 2020).
Ce dispositif a ensuite été adapté au type aride de la zone Sahel, en conduisant avec la Commune de Banfora une étude pour l’optimisation climatique des infrastructures scolaires. Ses conclusions ont permis d’adapter le projet de construction durable de 4 établissements scolaires.
Les adaptations ont concerné notamment l’orientation des bâtiments, pour réduire leur exposition aux fortes chaleurs et favoriser la ventilation naturelle, l’intégration de matériaux locaux dans la construction, l’amélioration des fenêtres et toitures, l’optimisation de la consommation énergétique pour l’éclairage en particulier et la végétalisation des espaces.
La scolarité de 2000 élèves améliorée
Les travaux, arrivés à mi-parcours, devraient être achevés d’ici avril 2021. Avec ce projet, la Commune de Banfora et l’AIMF amélioreront directement les conditions de scolarisation de 2 000 écoliers et contribueront à l’intégration de pratiques durables dans la construction publique au Burkina Faso et dans la zone Sahel avec des infrastructures modèles, optimisées énergétiquement pour un coût réduit. Il est à noter également la mobilisation de l’Agence de l’eau Rhin Meuse, partenaire de longue date des villes francophones à travers l’AIMF, qui soutient financièrement le volet assainissement scolaire du programme.