Partenariat AIMF- Université Senghor : finalisation des stages en gestion des risques auprès de 3 villes

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L’AIMF et l’Université Senghor ont signé, le 28 janvier 2021, une convention de partenariat pour soutenir les capacités des villes à faire face aux risques et aux situations d’urgence.

Cette convention a permis un renforcement des ressources humaines territoriales, avec la prise en charge de 3 étudiants stagiaires terminant leur cursus au sein du nouveau Master 2 en Développement “Gestion Globale des risques et des Crises” de l’Université Senghor. Accueillis au sein d’administrations territoriales membres de l’AIMF à Cap-Haïtien (Haïti), Ouagadougou (Burkina Faso) et Aného (Togo), les stagiaires ont récemment soutenu leurs mémoires de stage et validé leur diplôme.

 

A Cap Haïtien

Le stage a permis de réaliser un diagnostic des stratégies territoriales de gestion des risques et des dispositifs mis en œuvre pour la gestion des urgences et des crises. Les résultats du diagnostic, traduits sous forme d’analyse Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces, ont permis de relever les enjeux prioritaires rencontrés par le système de réponse aux catastrophes, avec recommandations. Un canevas type pour l’élaboration du plan opérationnel a été conçu pour permettre à terme la mise en place d’une cellule de crise municipale.

 

A Ouagadougou

L’évaluation de la mise en œuvre du plan de réduction des risques a été conduite, notamment en lien avec l’opérationnalisation de la plateforme Ouaga’lerte, une plateforme de veille citoyenne mise en place par la commune permettant de signaler tout trouble de salubrité, de sécurité ou de tranquillité urbaine. Le stagiaire, rattaché à la conseillère technique chargée des questions environnementales au Cabinet du Maire, a également pu appuyer la conception et mise en œuvre des collaborations en cours entre la Commune et l’AIMF, en particulier avec le projet Gestion des Boues de Vidange et la préparation du projet de Ceinture verte de la ville de Ouagadougou.

 

A Aného – Lacs 1

Le stage s’est concentré sur la vulnérabilité liée aux risques côtiers. La ville d’Aného est en effet sujette à une érosion côtière très prononcée. La mise en place d’une banque de données pour construire une mémoire du risque, sous forme bibliographique retraçant les aléas, l’ampleur des dégâts, les réponses apportées, les succès, les échecs, a permis d’améliorer la connaissance du risque et les retours d’expérience. Les éléments constitutifs d’une stratégie de repli, incluant la préparation des riverains aux mesures de sauvegarde ou encore la réinstallation des riverains à l’intérieur des territoires, ont été proposés à la ville.

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