Au pays de la voiture et des banlieues résidentielles, les initiatives visant à développer « la ville du quart d’heure » se multiplient.
« Notre maire, Rob Burton, a l’habitude de dire que nous sommes une grande ville (200 000 habitants) qui se pense comme une petite et se comporte comme un village », relève Tom Adams, élu depuis plusieurs années au conseil municipal d’Oakville, situé à une cinquantaine de kilomètres de Toronto. Considéré comme l’un des meilleurs lieux pour jeter l’ancre au Canada, Oakville a beau conjuguer développement économique et qualité de vie, il n’en reste pas moins que, pour l’instant, tout ou presque se fait en voiture. Selon le classement de Walk Score, qui mesure la « marchabilité » des villes, Oakville obtient le score de 58 sur 100, ce qui signifie que…