La Ville de Québec va limiter l’utilisation des pesticides

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Environnement, santé : en ville l’utilisation des pesticides a un impact important ! A compter de 2024, la Ville de Québec va engager une règlementation de leur usage sur son territoire.

L’utilisation des pesticides comporte des risques pour la santé et pour l’environnement qui sont chaque jour mieux connus. Ces produits peuvent contaminer l’eau et le sol et peuvent avoir des effets nocifs sur les organismes vivants non visés par leur application. Un enjeu pour les territoires agricoles, mais pas seulement ! Pour limiter l’impact des pesticides dans sa ville, le Maire de Québec M. Bruno Marchand vient d’annoncer un projet de règlement sur l’utilisation extérieure de pesticide.

Les limitations concerneront le glyphosate, mais aussi le tétraniliprole ainsi que l’ensemble des produits qui font partie de la famille des néonicotinoïdes, une classe de pesticides notamment reconnue pour ses effets néfastes sur les populations d’abeilles. Certaines exceptions seront cependant permises, mais elles devront être autorisées par les fonctionnaires municipaux et être un recours ultime afin de solutionner une réelle problématique.

L’ensemble des détails logistiques de ces limitations ne seront cependant connus qu’au printemps au terme d’un processus de consultation auprès de la population. « On veut limiter l’utilisation, mais on veut bien le faire. On sait qu’il y a des situations d’exception avec des herbes, des petits animaux ou des bestioles. C’est pour ça qu’on va aller en consultation et qu’on adoptera un règlement qui entrera en vigueur seulement un an après », a mentionné le maire Bruno Marchand.

La Ville souhaite surtout s’attaquer à l’usage résidentiel des pesticides. Sa future réglementation ne touchera pas les terres agricoles qui sont déjà très réglementées par le Gouvernement du Québec. Un encadrement sera cependant prévu pour :

  • les emprises de transports et d’énergie en raison de «questions de sécurité»,
  • les terrains de golf,
  • les entreprises d’extermination.

Ces dernières devront notamment s’enregistrer auprès de la Ville et remettre un registre d’utilisation des pesticides à l’administration municipale.

En cas d’infestation constituant une menace ou une nuisance pour la santé humaine ou animale, l’intégrité d’un bâtiment ou la survie de végétaux, des permissions spéciales pourront être accordées par la Ville, notamment concernant :

  • la gestion de l’agrile du frêne,
  • des infestations de punaises ou de vers blanc,
  • la lutte contre les plantes exotiques envahissantes comme la renouée du Japon.

Ces exceptions seront gérées au cas par cas et nécessiteront un permis temporaire qui sera délivré gratuitement afin d’encourager les demandeurs à contacter la Ville.

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