Avec pour thème « Innovating diversity », la candidature de la Métropole marseillaise a défendu la diversité et les contrastes qui la caractérisent, que ce soit sur le plan géographique, social ou économique, comme creuset de la dynamique d’innovation à l’œuvre sur son territoire.
Pour y parvenir, la Métropole a misé sur plus d’une centaine de lieux d’innovation dans tous les domaines, l’innovation technologique bien évidemment, mais aussi sociétale et environnementale. En s’appuyant sur des lieux comme :
- L’Épopée, premier village d’innovation éducative de France,
- Thecamp, vitrine de l’excellence française à l’international,
- La Cité de l’agriculture, laboratoire pour la transition écologique des villes,
- Le projet DIAMS, un dispositif de mesure participative et citoyenne qui permet de mesurer la qualité de l’air,
- L’Emerging Valley, pour démontrer l’ouverture du territoire provençal sur l’Afrique.
Depuis 2015, la Commission européenne décerne chaque année le titre de capitale européenne de l’innovation à une métropole ou une ville d’au moins 250 000 habitants, pour co-construire et expérimenter les services de demain. La compétition était serrée cette année avec la ville de Valence en Espagne, déjà en liste en 2021 et bien placée pour l’emporter cette fois-ci. C’est finalement la Métropole Aix-Marseille-Provence qui décroche le titre de capitale européenne de l’innovation, baptisé « iCapitale ».
« Je dédie ce prix aux agents métropolitains et aux deux millions d’habitants de la Métropole. C’est une métropole française, européenne et africaine, la plus belle du monde. On est prêt à jouer en Champions League », s’est réjouit Didier Parakian, vice-président de la Métropole délégué aux Fonds européens et aux Relations internationales, présent à Bruxelles pour la cérémonie officielle.