Afin d’assurer une bonne gouvernance territoriale et d’améliorer les services rendus aux citoyens, la Direction Générale des Collectivités territoriales a mis à la disposition des communes marocaines une charte d’audit interne.
En effet, la gestion des affaires locales est un domaine vaste où interfèrent affaires budgétaires et financières, développement économique, urbanisme ou encore aménagement. Dans ce schéma, l’audit interne intervient comme un outil d’aide aux responsables pour mieux identifier les différents risques pouvant affecter la réalisation des objectifs assignés et prendre les mesures permettant d’éviter leurs effets.
Il s’agit d’un document qui détermine le cadre général dans lequel l’auditeur interne de la commune exerce sa responsabilité, et ce compte tenu de sa place au sein de la commune. Elle constitue aussi un document qui fixe le champ d’action des activités d’audit interne ainsi que le positionnement de cette fonction au sein de l’administration de la commune.
L’objectif de ladite charte est de garantir à ce que le lancement et la conduite des missions d’audit interne se réalisent de façon professionnelle, objective et indépendante, notamment en ce qui concerne les parties appelées à collaborer pour la réalisation des telles missions.
La mise en œuvre de cette charte corrobore la loi organique 113-14 relative aux communes qui indique dans son article 272 : « La commune doit, sous la supervision du président de son Conseil, adopter l’évaluation de son action, mettre en place le contrôle interne, recourir à l’audit et présenter le bilan de sa gestion ».
L’élaboration de la charte entre dans le cadre du projet de mise en œuvre de la fonction d’audit interne au sein de 40 communes, dont Tanger, Marrakech et Temara, s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de la Direction Générale des Collectivités Territoriales et vise leur accompagnement dans le cadre de la mise en œuvre des grands chantiers de réformes que connait le Maroc, en l’occurrence celui de la promotion de la gouvernance à travers notamment les chantiers de la régionalisation avancée et la déconcentration administrative.