OUAGADOUGOU – Appui à la revalorisation de la ceinture verte

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Pour faire face aux enjeux climatiques, à la dégradation de l’environnement naturel, aux enjeux sociaux et économiques soulevés par la forte croissance de la ville, le Maire de Ouagadougou a fait de la revalorisation de la Ceinture verte de Ouagadougou une priorité de son mandat. 

Afin de redynamiser ce grand projet initié dans les années 1970, un partenariat avec le secteur privé et le secteur associatif a été engagé. Reforestation, développement du maraîchage et création d’emplois verts sont au cœur du projet.

 

L’appui de l’AIMF permettra de revaloriser 12 ha de ceinture verte pour étoffer les initiatives en cours et susciter un effet d’entrainement chez d’autres partenaires et bailleurs. Il s’inscrit dans le cadre de l’engagement de l’AIMF en faveur des projets innovants des villes pour la reforestation et la gestion durable et raisonnée des forêts.

La ceinture verte : pour une ville résiliente
 

Lancé dans les années 1970, la plantation d’une ceinture verte autour de Ouagadougou a pâti d’un manque d’investissement et d’une occupation anarchique des espaces.

 

Depuis 2016, le Maire de la ville de Ouagadougou a repositionné la valorisation de la ceinture verte comme priorité de son mandat, en promouvant une approche qui concilie démarche environnementale et démarche sociale, pour un développement économique endogène et une amélioration de la résilience alimentaire. La dynamique actuelle de reverdissement de la ceinture verte est le fruit d’un appel lancé par la municipalité à toutes les entreprises et organisations installées sur son territoire.

 

Une opération pilote a été menée en 2019-20, sous la houlette de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Burkina Faso (BICIAB), filiale du groupe français BNP Paribas, appuyée par des partenaires techniques et financiers (notamment l’ONG italienne MANITESE et la fondation ACRA) de la ville de Ouagadougou. Cette opération pilote a suscité l’engouement de l’ensemble de la population. La Fédération des associations de maraichers a montré son intérêt d’accompagner les autorités locales, à travers une implication effective dans les activités de reverdissement de la ceinture verte.

 

Le projet appuyé par l’AIMF, sur la base de l’expérience pilote à très petite échelle, se propose de revaloriser 12 hectares de la ceinture verte pour étoffer les initiatives en cours et susciter ainsi un effet d’entrainement d’autres partenaires et bailleurs.

 

La visée sociale de la démarche en fait un projet intégré, au bénéfice des plus pauvres et tout particulièrement des femmes. La pandémie de la COVID 19 couplée à l’insécurité que connait le pays depuis quelques années, ont surtout impacté les femmes, dont les activités économiques sont pour la plupart informelles. C’est pourquoi ce projet se veut une opportunité de les accompagner vers des activités économiques plus saines et sécurisées sur la ceinture verte.

Objectifs

 

  •  Reboiser une partie de la ceinture verte de Ouagadougou.

  • Promouvoir sur ce territoire les cultures maraichères au côté de la foresterie classique.

  • Appuyer l’autonomisation des femmes en charge de l’entretien de la ceinture verte et de la culture maraichère.

  • Soutenir un partenariat innovant entre la Ville et la société civile pour la mise en œuvre de la politique locale en matière de lutte contre le changement climatique, agroforesterie, agriculture urbaine et développement économique local.

Activités
  • Acquisition de 5 000 plants : ces plants serviront au le reboisement de la superficie des 12 hectares.

  • Implantation de 4 forages : les forages serviront à rendre la disponibilité de l’eau permanente afin de faciliter la mise en œuvre des activités

  • Réalisation des adductions d’eau sur le site  : les adductions d’eau permettent d’irriguer l’ensemble du site aménagé et de faciliter le travail des maraichers et maraichères.

  • Reboisement de 8 000 plantes : la fédération des maraichers et pépiniéristes de la commune de Ouagadougou sera associée pour le reboisement.

  • Réalisation d’une clôture de 20 hectares : la clôture permettra de sécuriser le site et de le préserver contre la divagation des animaux. Elle sera issue de matériaux locaux et produite en partenariat avec la société civile.

  • Organisation des activités de communication et de sensibilisation : La sensibilisation va concerner non seulement les bénéficiaires mais également les riverains une gestion participative et concertée du site.

  • Renforcement des capacités des acteurs  : Il s’agira de formations spécifiques à l’endroit des bénéficiaires pour une meilleure gestion du site (formation en compostage, formation en gestion d’unités économiques, etc.)

  • Aménagement du site : L’aménagement consistera à créer les conditions pour la pratique du maraichage dans les interstices des arbres plantés. Cela permet non seulement de reverdir le site mais également de créer des activités génératrices de revenus (emplois verts).

Données clés

Mise en œuvre : 2021-2023
Budget total : 332 000 €
Partenaires : Ville de Ouagadougou, AIMF
Ce projet est soutenu par la Wallonie et la Ville de Bordeaux via le Fonds de coopération de l’AIMF

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