Pour répondre aux divers défis urbains (sociétaux, économique, habitat, mobilité, cadre de vie…), la ville de Liège a élaboré un « projet territoire ». Cette démarche innovante est le résultat d’expertises croisées impliquant différents acteurs tels que les bureaux d’urbanisme liégeois et internationaux, élus locaux, institutions, représentants d’associations, experts, entreprises, habitants…
Une nouvelle structure territoriale
Pour la municipalité, cette structure permettra d’aller vers une ville « plus polyvalente, confortable, durable et solidaire ». Le « Projet territoire » de Liège s’articule ainsi autour de 3 images fortes :
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VILLE FERTILE
L’objectif est de changer le regard sur la manière d’appréhender la ville des espaces (non-bâtis) et de définir une infrastructure verte et écologique claire qui recompose la ville et la rend plus habitable, plus écologique.
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VILLE DES COURTES DISTANCES
Les notions de densité, de mobilité, de nature et de cadre de vie sont des enjeux de la ville de demain. Cela passe par une identification des nouveaux axes et lieux de développement et d’« intensification », qui permettront de mailler les quartiers, d’accueillir la croissance, d’apporter plus de bien-être, tout en préparant le territoire à l’ère post-carbone. L’idée est également de guider les développements vers une densification raisonnée et recentrée autour de pôles et d’axes identifiés.
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VILLE FLEUVE
L’eau et la géographie du bassin versant ont toujours été la matrice du développement de la ville de Liège avec des vallées au cœur de la stratégie spatiale. La ville cherche ainsi à rétablir un lien avec l’eau et son substrat afin de générer plus de qualités publiques et de confort d’usages. Cet objectif s’incarne par la régénération des vallées autour d’un grand « Parc fluvial ».
En prenant en compte les aspects du bâti et du non bâti, la ville de Liège a élaboré sa stratégie autour du renouvellement urbain, plutôt que de l’extension urbaine. L’objectif étant de profiter des atouts du « déjà là » en premier lieu, en reconstruisant la ville sur la ville, tout en prenant en compte les aspects climatiques (neutralité carbone), les nouvelles mobilité, l’infrastructure verte et le zéro artificialisation.