Dans la nuit du dimanche 18 au lundi 19 décembre, un accord a été adopté par l’ensemble des pays présents lors de la COP15 à Montréal, soit un total de 195 Etats dont l’Union européenne. Ce « pacte de paix avec la nature » a permis de valider une feuille de route commune avec comme objectif de protéger 30% de la planète d’ici 2030.
Invitée à présenter les conclusions du Sommet des villes et des gouvernements infranationaux lors de la COP15, la Mairesse de Montréal, Madame Valérie Plante, a profité de cette occasion pour rappeler aux Etats l’importance du rôle des villes qui sont « partenaires indispensables à la réussite de cette COP15, et, plus globalement, à la protection de la biodiversité aux quatre coins du monde. Il est impératif que 2022 marque le moment où les délégations adoptent explicitement le rôle formel des villes et des gouvernements infranationaux dans le Cadre mondial. »
Ce cadre mondial pour la biodiversité, nommé « Kunming-Montréal » (en référence à la ville chinoise où devait se tenir initialement la COP15) comprend 4 objectifs et 23 cibles. Les fondamentaux de cet accord sont :
- la réduction de moitié du gaspillage alimentaire,
- l’arrêt de l’extinction des espèces,
- la protection des droits des populations autochtones.
Pour atteindre ces objectifs fixés, un fond d’affectation spécial sera créé à même le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) avec deux paliers financiers :
- 20 milliards de dollars par an d’ici 2025,
- Au moins 30 milliards d’ici 2030.
La prochaine COP16 Biodiversité qui se tiendra en Turquie en 2024 devrait identifier et combler les éventuelles failles de l’accord et faire un bilan sur les avancées des objectifs.