Le Département des Hauts-de-Seine et la communauté de communes du Zou consolident leur partenariat, voué à développer le secteur alimentaire et améliorer les revenus agricoles, dans une démarche durable.
Initié en 2018, le programme de coopération international du Département des Hauts-de-Seine (France) avec la Communauté des Communes du Zou (Bénin) s’est saisi de quatre grands enjeux de développement pour le pays :
- la lutte contre l’insécurité alimentaire,
- la hausse des revenus des petits producteurs,
- l’essor d’un entrepreneuriat agricole connecté au marché,
- la protection de l’environnement.
La signature de la seconde convention de coopération décentralisée a officialisé le raffermissement des liens d’amitié et d’enrichissement mutuel entre les deux collectivités. « Cette convention de coopération a permis aux deux territoires de coopérer en faveur du développement social et solidaire du Zou, dans le cadre d’activités agricoles durables et d’intensifier les relations entre nos deux territoires », se réjouit Amoussou Auguste Aïhunhin, le président de la communauté de communes.
La reconduction de ce partenariat de développement, tout en s’inscrivant dans la continuité des démarches déjà initiées, devrait permettre :
- d’optimiser la gestion des déchets, par la construction d’infrastructures adaptées et par l’échange de savoir-faire,
- d’entrer en résonance avec la densification du réseau universitaire local,
- favoriser l’innovation et améliorer la formation agronomique de l’ensemble des acteurs.
Au total, 2,8M€ ont été investis sur le territoire, permettant d’aider plus de 450 exploitations agricoles et de former plus d’une trentaine d’entrepreneurs solidaires, dans une optique de valorisation sur le marché des productions issues de l’élevage et de la culture du soja. Les actions menées visent à améliorer les dispositifs de financement locaux et à soutenir les circuits-courts, à la fois bénéfiques aux producteurs, aux transformateurs et aux consommateurs.
« Ce partenariat a aussi permis de diffuser des pratiques agro-écologiques, pour assurer une régénération des terres et une production agricole durable. Dans une logique de développement soutenable, l’impératif environnemental nous a conduits à participer à des investissements complémentaires en matière d’énergie solaire », explique Georges Siffredi, président du département des Hauts-de-Seine.