Sur la base des enquêtes de terrain menées depuis 3 ans dans 120 villages des régions de Ségou et Mopti, la chercheuse Virginie Baudais fait ressortir des points clé pour la sortie de crise :
S’appuyer sur les pouvoirs locaux, qui gardent la confiance des populations, pour construire l’Etat par le bas.
Donner la priorité au développement économique des territoires : « Nos enquêtes démontrent que les motivations des jeunes qui se radicalisent sont d’abord économiques avant d’être religieuses, le processus d’endoctrinement intervenant après. »
Dépasser les approches exclusivement sécuritaires, qui « ne remportent pas l’adhésion des populations et qui attendent avant tout de l’Etat la délivrance des services publics mais surtout des opportunités économiques. »
- Lire l’intégralité de l’article sur le Monde Afrique